
          La Mort de Rafiq Hariri
Le 14 février 2005, à Beyrouth, l'homme d'affaire et ancien premier ministre libanais est assassiné, victime d'un attentat. Les services de renseignements syriens sont immédiatement montrés du doigt par l'opposition et une partie de la population. Rafiq Hariri vient en effet allonger la liste des opposants à la Syrie qui sont morts dans des conditions dramatiques. Selon certains témoignages (du chef druze Walid Joumblatt et de la journaliste irlandaise Lara Marlow avec qui Hariri s'est entretenu), il aurait reçu des menaces de la part de la Syrie. En décembre 2005, l'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam confirme ces accusations. Pour certains commentateurs, le meurtre est le résultat d'un complot américano-sionniste (exemple avec l'édito d'ignacio Ramonet directeur du mensuel le Monde diplomatique, ainsi que l'antisionniste réseau voltaire). L'enquête mandatée par l'Organisation des Nations Unis (ONU) conduira a établir l'existence de liens entre plusieurs haut-responsables Syriens et libanais visant à l'assassinat de rafiq Hariri.
Cet attentat déclenche de vives protestations au Liban et ailleurs. C'est le début de ce que certains appellent la Révolution du cèdre, qui conduit au départ des troupes Syriennes fin avril 2005. Quinze ans après la fin de la guerre civile libanaise, et avec treize années de retard sur le calendrier prévu par l’accord de Taëf qui a mis fin aux combats, Damas rend enfin sa souveraineté au peuple libanais.
A chaques manifestations qui ont lieu aux pays du cédre, partout en France, la communauté libanaise manifeste sa solidarité au peuple en colère.
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